Alain Lafuente



Fasciné par les timbres des percussions, il a rassemblé au cours des années un grand nombre d'instruments venant des quatre coins du monde (gongs, cloches, tambours variés, temple-blocks, etc...). Le théâtre est un espace où toutes ces sonorités ont naturellement leur place. De plus, la rencontre sur scène des mots et de la musique, du jeu du comédien et de celui du musicien, fait naître une magie à laquelle il très sensible: un pressentiment, une réminiscence d’un spectacle total, nostalgie d’une unité toujours à réinventer.

Depuis quelques années, il travaille également avec l'informatique pour réaliser des musiques de spectacle.

Pour le théâtre, il a joué sur scène avec différentes compagnies (une quinzaine de créations). Avec le théâtre de la Chrysalide à Lyon et un long compagnonnage de onze créations avec la Compagnie du jour.

Avec Anne Calas, pour « Le petit traité des épluchures » de Philippe Dereux et « les Robes de mémoire » d’Eva Thomas, la musique s’allie à la fois aux textes et aux arts plastiques.

Il a également travaillé avec des compagnies de danse contemporaine : la Compagnie 47 49 de François Veyrune, en participant aux bandes son des trois dernières créations 2008, 2009, 2010, à l’espace Malraux de Chambéry.

Avec la Compagnie Pascoli, depuis plus de dix ans, il a participé à de très nombreuses créations (jeu en direct et bande son).



Depuis 1983, il a joué dans de nombreux groupes de musique. Il a fait notamment partie du Trio Rémi Resse mais aussi d'ensembles de musique contemporaine ou même des Musiciens du Louvre ( les « Folk Songs » de L.Béri, festival Présence de Radio France au Cargo, à Grenoble).

Depuis 1995, il compose et joue en direct des pièces inspirées par des œuvres du Musée de Grenoble, en solo, en duo ou en trio avec la chanteuse Geneviève Burnot et le musicien Jean-Pierre Sarzier. Il a créé en 1997 le spectacle « Anamorphoses », un parcours dans le Musée pour les 38è Rugissants (avec Michel Mandel et Olivier Darcissac: clarinettes). il a aussi joué pour le Festival de jazz de Grenoble quatre fois.



Il aime composer face à des œuvres plastiques : pénétrer l’univers d’un artiste, chercher comment dialoguer avec lui, ouvrir des portes, poser des passerelles. Les rencontres avec des artistes de cultures différentes l’intéressent : Djamshid et Kevan Chemani pour le Zarb et la musique traditionnelle persane, Ibrahim Jaber pour la tradition orale des percussions du Moyen Orient, Mamadou Dioume comédien et metteur en scène et Kossi Efoui, auteur, pour la richesse de leur imaginaire aux racines africaines.